Interview avec Anne Givaudan ...
Anne Givaudan nous rapporte depuis de nombreuses années ses rencontres avec les êtres des plans subtils plus étonnantes les unes que les autres. Cette fois encore elle nous ouvre les portes d’un monde connu qui a bercé notre enfance : celui des êtres de la nature, aussi nommé peuple de l’invisible.
AGENDA Plus : Vous avez intitulé votre nouveau livre «Rencontre avec les êtres de la Nature», pouvez vous nous expliquer de quels êtres s’agit-il plus précisément ?
A.G. : Les êtres dont je parle dans ce livre et qui me parlent sont d’une nature qui n’est pas tangible pour notre monde physique. J’ai d’ailleurs hésité avec le titre «rencontre avec les Invisibles», parce qu’en fait il s’agit de ces êtres qui ont peuplé nos contes de fée lorsque nous étions enfants et qui bien souvent sont relégués dans le rayon des contes fantastiques ou de l’imaginaire chez la plupart des libraires. Il s’agit plus précisément de ceux que l’on nomme dans les livres pour enfants : elfes, gnomes, lutins, salamandres, ondins et ondines, sylphes…
A+ : S’ils sont invisibles pour la plupart d’entre nous comment avez vous pu les contacter ?
A.G. : En fait, ce sont eux qui ont souhaité ce contact, car ils considèrent que le temps est venu pour qu’à nouveau leur peuple et le nôtre puissent communiquer ou du moins ne pas s’ignorer. J’ai des facultés qui me permettent d’entrer en contact avec des mondes qui ne sont pas tangibles avec nos cinq sens et je pense que c’est grâce à ces possibilités que le peuple des invisibles m’a demandé d’être un moment leur porte parole. Je sais cependant, et ils me l’ont dit, que je ne suis pas la seule, loin de là, et que bien d’autres êtres humains qui ont une grande sensibilité sont aussi en contact avec eux, soit par le biais de messages, soit par l’intuition d’agir d’une certaine façon. Prenons l’exemple de Findhorn ou des jardins de Perelandra, des indications très précises sont données à ceux qui vivent dans ces lieux pour jardiner en conscience. De même dans le livre «Nature», l’auteur Sylvie Hetzel crée des préparations et des huiles de soins après avoir eu des contacts avec les dévas. Il y en a sans doute bien d’autres qui bénéficient des contacts et des enseignements de ces êtres de la Nature et qui agissent en conséquence. Pour ma part, j’ai eu la chance de les voir et de les entendre et de retranscrire ce qu’ils m’ont dit afin que puissions mieux les comprendre et les connaître.
A+ : S’ils ne sont pas visibles pour nos cinq sens, où sont-ils ? Quel est leur monde ?
A.G. : Il m’est difficile de répondre à cette question brièvement. Ils vivent dans un monde proche de notre plan physique, mais qui n’est pas tout à fait sur le même taux vibratoire que le nôtre. Nous pourrions comparer cela à des ondes de radio qui se chevauchent et qui, quelquefois, se rencontrent et s’entremêlent. Nos yeux ne voient qu’une partie de ces ondes. Il faut développer ce que j’appelle les sens subtils pour pouvoir rentrer en contact avec leur monde que je qualifierais d’éthérique. Aujourd’hui notre monde vit un changement d’une importance inégalée jusqu’à présent et l’on entend souvent parler d’éthérisation de la planète Terre. Cela ne signifie pas que tout ce que nous connaissons va disparaître mais, au contraire, que nous allons acquérir d’autres aptitudes qui vont nous permettre d’entrer en communication avec des mondes plus subtils qui autrefois n’étaient accessibles qu’à certains d’entre nous. Par exemple, il y a de plus en plus de personnes qui entendent ou reçoivent des «messages» ou qui acquièrent des dons de guérison ou qui voient et entrent en connexion avec des êtres des mondes subtils. Je ne parle pas ici de la qualité des messages reçus, ni de la véracité de ces transmissions, mais du simple fait que ces capacités s’accentuent et deviennent accessibles à une plus grande partie des humains, ce qui fait partie de la transformation de la planète Terre et de ses habitants. Il est donc logique que les êtres de ces mondes, encore proches de notre matière, soient de plus en plus visibles et qu’ils souhaitent collaborer à nouveau avec nous. Si je dis «à nouveau», c’est parce qu’autrefois leur existence ne posait pas de problème en soi. Par exemple, Paracelse, Socrate qui sont des personnes dignes de confiance, parlaient d’eux et avaient des contacts étroits avec certains d’entre eux. L’Eglise a condamné par la suite tous ceux qui avaient un «commerce» quelconque avec ces êtres, en les accusant d’avoir des contacts avec le diable et la terreur qui régnait durant l’Inquisition a mis fin à toute collaboration avec les invisibles. Il est pourtant un pays qui a été moins touché par l’invasion religieuse et qui, de ce fait, a gardé les contacts avec les êtres de ce monde. Dans le film de J-M. Roux sur l’Islande «Enquête sur le monde invisible», les habitants de l’île ne se cachent pas de leur rencontre avec le monde des fées et des gnomes.
A+ : Pourquoi ces êtres souhaitent-ils nous contacter ?
A.G. : Ils ont toujours eu des contacts avec les humains, mais depuis quelques siècles, ce contact s’est interrompu, ce qui ne les a pas empêché de continuer à oeuvrer selon leurs capacités. Aujourd’hui, il leur paraît important que nous les ignorions plus, afin de collaborer ensemble à la construction d’une Terre nouvelle où tous les règnes auront leur place et se connaîtront. Sans cela nous courrons à notre perte. Nous voulons soigner notre Terre en pensant à juste titre qu’elle est malade, mais en même temps nous nous refusons de considérer tous les êtres qui contribuent à la beauté et la santé de la planète Terre. Chacun de ces peuples de la Nature a une spécificité et si nous étions plus attentifs ou plus à l’écoute, nous pourrions faire des miracles avec eux. Nous pourrions faire croître des plantes dans les zones désertiques, ne plus utiliser de pesticides, nourrir tous les habitants de la Terre, rendre nos eaux guérissantes, notre air salubre et bien d’autres choses encore. Nous sommes loin d’imaginer combien ces êtres contribuent à notre bien-être, à notre santé et s’ils disparaissaient, nous ne pourrions vivre bien longtemps. Nous ignorons qu’ils contribuent à la vie de notre corps physique et de nos corps subtils. Ils sont bien davantage en relation avec les autres mondes que nous ne le sommes et c’est incroyable que nous puissions encore nier leur existence alors que nous croyons être une «civilisation avancée»...
Esseniens, éternels & actuels... Interview avec Anne Givaudan
Anne Givaudan qui avait déjà cosigné «De mémoire d’Essénien, l’autre visage de Jésus», avec Daniel Meurois en 1989, sort un nouveau livre intitulé «Pratiques ésseniennes pour une nouvelle Terre». Comment la façon de vivre des Esséniens d’il y a 2000 ans pourrait nous aider à mieux vivre aujourd’hui ?
Agenda Plus : pourquoi avoir choisi de parler des pratiques esséniennes aujourd’hui ?
Anne Givaudan : parce nous avons aujourd’hui l’impression de ne plus savoir très bien où nous en sommes et de perdre nos points de repères en cette fin d’ère. Beaucoup de personnes se posent des questions sur 2012. Elles viennent vers moi, me disant qu’elles sont déstabilisées, qu’elles ne savent plus très bien ce qu’elles doivent faire. Elles cherchent des points d’ancrage. Alors j’ai donné au fur et à mesure qu’on me le demandait des pratiques que nous utilisions il y a 2000 ans, chez les Esséniens et même bien avant.
Il faut savoir que les Esséniens étaient réputés pour leur équilibre et leur stabilité en toutes choses. Cette façon d’être leur permettait de ne pas être malades et de vivre longtemps en bonne santé, en restant vifs et efficaces. Ce n’était pas le fait du hasard. Il en était ainsi parce qu’ils avaient un sens de la communion avec l’univers, le cosmos, les étoiles, les planètes, les animaux et tous les êtres vivants. Ils étaient toujours au centre de la vie et faisaient constamment un pont entre Ciel et Terre. Leur axe constituait leur solidité et leur point d’ancrage.
A+ : n’est-il paradoxal de donner aujourd’hui, les Esséniens en exemple... nos conditions de vie sont bien différentes des leurs, environnement pollué, alimentation dénaturée, stress technologique...?
A.G. : je ne parle pas du tout des Esséniens dans une perspective historique. Ce qui m’intéresse, c’est que leur façon de vivre, il y a 2000 ans, peut nous apprendre quelque chose pour mieux vivre aujourd’hui. Il est intéressant de comprendre que leur bien-être extérieur était déterminé par leur attitude intérieure. Je ne veux pas revenir sur des rituels anciens et rabâchés. Je souhaite donner, à un maximum de personnes, tous les éléments qui leur permettront de se reconnecter avec la vie, la «vraie» vie. Aujourd’hui, nous sommes «connectés» avec nos ordinateurs et nos téléphones mais je ne parle pas de ces connexions-là, je parle de retrouver une véritable connexion intérieure qui sera génératrice de bien-être.
A+ : pouvez-vous nous rappeler quelques grands principes mis en oeuvre par les Esséniens qui nous seraient profitables aujourd’hui ?
A.G. : l’avantage des enseignements esséniens, c’est qu’ils n’étaient pas dédiés à une religion particulière, ni destinés à une époque particulière. Les principes qui étaient sous-jacents à leur mode de vie, il y a 2000 ans, sont sous-jacents à toute forme de vie, et à n’importe quelle époque. C’est cela qui est extraordinaire.
Prenons la frugalité par exemple. Il était recommandé de ne pas sortir d’un repas complètement rassasié, c’est encore valable aujourd’hui !... Le fait de ne pas mélanger certains types d’aliments ou de consommer des productions du terroir, est bien entendu encore valable ! Les personnes qui s’occupent de naturopathie peuvent s’inspirer de ces principes aujourd’hui.
Ensuite, il y avait leur amour pour toutes formes de vie sans exception. Et aussi le fait de méditer. Vous me direz qu’il faut du temps pour méditer. C’est juste mais ces pratiques méditatives ne leur faisaient pas perdre de temps bien au contraire. Chaque acte réalisé après une méditation l’était avec plus d’efficacité parce qu’ils prenaient le temps de se centrer avant de commencer. Ils pratiquaient deux fois par jour. Le soir, la pratique préparait leur vie nocturne qui était également bien remplie. Et le matin, elle les préparait à accueillir la journée et à porter un regard plus serein sur les événements qui advenaient. Ainsi, ils étaient plus joyeux et plus efficaces car leur mental était moins préoccupé.
En fait, les pratiques que j’ai répertoriées concernent différents moments de la vie. Elles vont aider à se relier à sa propre intériorité, à communiquer avec d’autres personnes, à célébrer des moments joyeux ou à être accompagné dans les moments tristes. Elles peuvent prendre place aux changements de saison, pour célébrer un mariage, une naissance. Nous pouvons avoir envie de célébrer un événement en dehors de toute religion, tout en souhaitant introduire quand même une dimension spirituelle ou sacrée. Les Esséniens savaient très bien faire cela.
A+ : quelles sont les valeurs essentielles que nous montrent les esséniens ?
A.G. : ils recherchaient la simplicité, la joie et l’équilibre, toutes valeurs qu’il est important que nous retrouvions.
Ils ne vivaient pas forcément des temps plus faciles que nous. Bien sûr, il n’y avait pas la télévision et son cortège d’informations négatives, mais ils avaient leurs soucis. Leurs vies n’étaient pas forcément plus simples que les nôtres mais ils avaient pour habitude d’être en paix. Le fait d’être en paix avec eux-mêmes et d’accepter intégralement ce que leur âme leur proposait faisait qu’ils n’étaient pas en rébellion... même s’il y avait quelques rebelles parmi eux. Ils cultivaient un équilibre intérieur qui se reflétait à l’extérieur. On peut dire que leur société était en équilibre sur des bases simples que l’on peut retrouver aujourd’hui, si l’on accepte de vivre le présent avec ce qu’il nous propose.
En fait, ne croyez pas que ce recueil de pratiques concerne un passé révolu. Elles sont pour notre temps. Il ne faut pas les considérer comme des pratiques contraignantes. Elles peuvent être simples et agréables. Il n’y a aucune obligation. Cela permet juste de retrouver des moments joyeux, de retrouver un peu de sérénité.
Ces pratiques se caractérisent par leur simplicité. Il n’y a pas de vocabulaire ni de gestes compliqués. Elles sont adaptées à notre époque. Mais en même temps, cela est différent des cultes que l’on connaît dans la chrétienté. Il n’est nul besoin de porter une robe blanche pour être essénien aujourd’hui. C’est simplement une attitude à cultiver...
Anne Givaudan
«Pratiques ésseniennes pour une nouvelle Terre»
Editions S.O.I.S.
Merci à Sacrée Planète
www.sacree-planete.com