Lee Carroll & Jan Tober
Extraits de leur livre : Célébration des enfants Indigo
ISBN 2-920987-64-X
Jusqu’à ce jour, des milliers de lecteurs ont pris connaissance de leur premier livre, Les enfants indigo. Cet ouvrage a non seulement stimulé l'intérêt des gens pour le phénomène indigo mais il a aussi enseigné aux parents, aux éducateurs ainsi qu'à une multitude d'autres personnes comment interagir avec ces enfants spéciaux.
Dans le deuxième livre, Célébration des enfants indigo, vous trouverez une collection d'essais, d'articles et de témoignages sur ce sujet fascinant. Ces pages se veulent simplement un temps d'arrêt afin de célébrer ces enfants courageux et extraordinaires. Nous allons aussi plus en profondeur quant è leur façon de penser, d'agir, et regardons de plus près de quelle manière ces êtres ont changé nos vies.
Ces enfants font désormais partie intégrante de la transformation actuelle de la planète, et nous souhaitons partager cette célébration avec vous.
Lee et Jan nous disent :
C'est la voix de l'enfant intérieur qui se fait entendre, celui qui ne veut pas se contraindre à élaborer des chapitres, a fournir des notes en bas de pages, ni à toutes ces exigences embêtantes Notre « adulte extérieur » le requiert, par contre, mais à petites doses.
La première partie du livre comporte une série d'anecdotes que nous ont présentées adultes et jeunes. Quelques-unes sont succinctes, d'autres, plus élaborées. Nous y disséminerons des dires d'enfants et même un peu de poésie.
Un court chapitre rendra hommage aux indigos plus agés, comportant des lettres de la main même de ceux-ci Nous avons également inclus une seconde interview avec Nancy Tappe, notre specialiste des couleurs, de même que les sages paroles d'autres contributeurs. Il y a un chapitre sur la découverte de l'enfant intérieur, découverte qui, à notre avis, recèle l’une des clefs du role de parents . Pour finir, nous ferons un sommaire de ce que nous avons appris des enseignants, des parents, du journal televise et de la société en general sur l’éducation d’indigos .
Et voice quelques extraits du livre Célébration des enfants Indigo. Premièrement quelques dires que nous offrent les enfants sur l’amour ….
Qu'est-ce que l'amour ?
« L'amour, c'est la première sensation avant que tous les trucs négatifs ne s'interposent. »
« Quand ma grand-mère a attrapé l'arthrite, elle ne pouvait plus se pencher pour mettre du vernis à ongles sur ses orteils. Alors mon grand-père Ie fait toujours pour elle, même quand ses mains aussi ont de l'arthrite. C'est ça, l'amour. »
« Quand quelqu'un t'aime, il prononce ton nom d'une maniere spéciale. Tu sais que ton nom n'a rien a craindre dans sa bouche. »
« L'amour, c'est lorsqu'une fille met du parfum et qu'un garcon porte de l'eau de Cologne, ils sortent ensemble et se respirent l'un l'autre. »
« L'amour, c'est quand tu sors manger et que tu finis par donner presque toutes tes frites à l'autre sans qu'il n'ait à te donner aucune des siennes. »
« L'amour, c'est quand quelqu'un te fait mal et que tu es tres faché, mais que tu ne vas pas lui crier après pour ne pas Ie blesser. »
« L'amour, c'est ce qui nous fait sourire quand on est fatigué. »
« L'amour, c'est quand ma maman fait du café pour mon papa et qu'elle en prend une petite gorgée avant de lui donner pour être certaine qu'il est bon. »
« L'amour, c'est quand on s'embrasse sans arrêt. Après, quand on en a assez, on veut encore rester ensemble pour parier beaucoup. Ma maman et mon papa sont comme ça. Ils sont dégoutants quand ils s'embrassent. »
« L'amour, c'est quelque chose qui est avec nous dans la pièce à Noël, quand on arrête de déballer les présents et qu'on écoute. »
« Si vous voulez apprendre à aimer mieux, il faut commencer par un copain que vous détestez. »
« Par exemple, tu confies un de tes torts à quelqu'un et tu as peur qu'il ne t'aime plus. Mais alors tu es surpris parce que non seulement il t'aime encore, mais il t'aime encore plus. »
« II existe deux types d'amour : notre amour et l'amour de Dieu. Mais finalement, Dieu fabrique les deux. »
« L'amour, c'est quand tu dis à un garçon que tu aimes sa chemise et qu'après il la porte tous les jours. »
« L'amour ressemble à une petite vieille et son petit vieux qui sont encore amis même s'ils se connaissent tellement bien. »
« Pendant mon récital de piano, j'étais sur scène, terrifié. J'ai regarde tous les gens qui m'observaient et j'ai vu mon père qui me faisait salut en souriant. C'était Ie seul qui faisait comme ça. Après, je n'ai plus eu peur. »
« Ma maman m'aime plus que qui que ce soit au monde. Je ne vois personne d'autre qui vient m'embrasser chaque soir au coucher. »
« L'amour, c'est quand maman donne à papa Ie meilleur morceau de poulet. »
« L'amour, c'est quand maman dit de papa, même s'il est trempé de sueur et qu'il sent mauvais, qu'il est plus beau que Robert Redford. »
« L'amour, c'est quand ton petit chien vient te lécher Ie visage même si tu l'as laissé seul toute la journée. »
« Je sais que ma grande soeur m'aime parce qu'elle me donne tous ses vieux vêtements et qu'après, elle doit sortir pour s'en acheter d'autres. »
« Je laissé ma grande soeur s'en prendre à moi parce que ma mère dit qu'elle Ie fait par amour. Et moi, j'embête ma petite soeur, parce que je l'aime. »
« Les cartes de souhaits, comme celles de la Saint-Valentin, font des déclarations que nous aimerions bien avoir faites nous-mêmes, mais que nous ne prononcerions pour rien au monde. »
« Quand vous aimez quelqu'un, vos cils frémissent et de petites étoiles sortent de vous. »
« L'amour, c'est quand maman voit papa sur la toilette et ne trouve pas ça dégoütant. »
“ Il faut éviter de dire ‘ Je t’aime’ à moins de le ressentir vraiment . Mais si vous le ressentez vraiment, alors il faut le dire souvent, parce que les gens oublient .”
Un valentin exceptionnel
David avait quatre ans, et l'on célébrait Ie jour de la Saint-Valentin à son école. Les enfants devaient offrir un valentin à chaque élève de leur classe. Mon fils me dit : « Maman, il y a un garcon qui est tres méchant et il ne mérite pas de valentin. Mais j'ai pensé que si je lui en offrais un et que je Ie traitais bien, même s'il n'est pas gentil, alors il se sentirait mieux dans sa peau. »
J'étais tres émue !
Zachary
II me fait plaisir de partager avec vous quelques anecdotes concernanl notre fils de sept ans, Zachary. II a transformé notre vie de maniere importante. Grace à lui, ma femme Laura et moi-même en sommes venus à comprendre Ie róle qu'il a à jouer dans notre existence. Par Ie fait mème, notre raison d'être s'est précisée.
Les faits que je souhaite partager ont eu lieu quand il avait six ans. Un jour, je l'ai retrouvé assis sur Ie canapé du salon, les yeux clos. Ses jouets étaient éparpillés dans toute la pièce, et Ie moment était venu de les ranger. Je lui ai donc dit: « Zachary, je te prie de ranger tes jouets. » II n'a rien répondu, ne montrant pas qu'il avait entendu. Quelque peu troublé, j'ai hausse Ie ton légèrement et réitéré ma requête. « Zachary, c'est Ie moment de ranger tes jouets, s'il te plaît! » Á la suite de quoi il a ouvert les yeux et m'a répondu : « Pas maintenant, papa. Je discute avec mon Soi supérieur et je n'ai pas encore terminé ! »
Inutile de préciser que j'ai été sidéré par cette réponse inattendue. Par après, une joie immense et une profonde compréhension ont surgi en moi, à un point tel que nous nous sommes mis à lui proposer des choix similaires à ceux que vous suggérez dans votre livre. Et depuis, la vie entre nous s'est sérieusement simplifiée.
La plus grande passion de Zachary, c'est la nature. L'autre jour, nous sortions d'un magasin de produits naturels et il s'est mis à m'expliquer pourquoi l'écorce et les feuilles de certains arbres tombent. Je sais qu'à son école, cette question n'est pas encore au programme. Par curiosité, je lui ai donc demandé comment il en savait tant sur les arbres. Sa réponse a fusé, sans ambages : « Je Ie sais, tout simplement. »
Mon message aux parents est Ie suivant : Soyez conscients des potentiels innés des enfants d'aujourd'hui. Plusieurs d'entre eux percent à jour la fagade des « vieilles manières de faire du monde ». Ils sont venus pour nous ramener « à la maison » et nous indiquer une « meilleure façon de procéder», un style de vie plus harmonieux, plus heureux et qui nous permette de faire l'expérience de notre lien profond à toute chose et à TOUT CE QUI EST.
De la part d'un enfant de trois ans !
J'ai un petit garçon de six ans qui est persuadé d'être un enfant indigo. II n'en est peut-être pas forcément un ; c'est cependant un être spirituel très « branché » sur ses dons. II nous fait part de découvertes et de commentaires très profonds qu'un enfant de six ans « normal » ne pourrait comprendre. Un jour que nous roulions en voiture, j'étais furieuse parce qu'il me poussait à bout et qu'il m'avait mise en retard pour ma réunion, prévue à 8 heures. Je lui ai dit que son comportement me mettait en colère, et de maniere inattendue - il avait alors, trois ans -, il s'est exclamé : « Maman, c'est ta conscience qui est la clé. » Complètement abasourdie, tombant des nues, je lui ai demandé de m'expliquer. « C'est la petite voix dans ton coeur qui te chuchote la bonne chose à faire. »
L'autre jour, une petite voisine qui habite juste à cöté disait à mon fils que son papa à elle pouvait tabasser Ie sien parce qu'il avait 46 ans et qu'il était plus fort. Mon fils lui a répondu : « C'est pas important la force extérieure. L'essentiel, c'est la force qu'on a à l'intérieur. »
Depuis qu'il a fait ce commentaire, à l'age de trois ans, j'ai tenu un Journal sur sa vie. II a dit des choses plutôt ahurissantes ! II peut percevoir les auras et sait souvent exactement ce que pensent les gens. II a des cheveux chatains et de grands yeux bleus ; d'un naturel sérieux, il se contente souvent d'observer plutôt que d'échanger avec les gens. Ses professeurs avouent que, pour la maternelle, ses connaissances sont nettement en avance sur son age. Cependant, il reste difficilement concentré et ne peut pas travailler par lui-même. II explique que c'est parce que Ie travail est ennuyeux, stupide et que tout ce qu'ils font, c'est dessiner.
La sagesse sur la banquette arrière
Mon mari et moi avons le bonheur d'avoir trois enfants: Melissa, 15 ans, Joshua, 9 ans et Christiana, 3 ans. Mon histoire met en scène Melissa et Joshua. Un après-midi, en ramenant en voiture mes deux grands de l'école, celle-ci se mit à me parler de sa soirée de la veille. Accompagnée de quelques camarades de classe, elle était allée à üne fête et voulait savoir si je pouvais lui expliquer un incident qui s'était alors produit.
Pour clarifier Ie récit, je dois remonter à quelques jours auparavant, lorsqu'elle avait fait appel à mon aide pour comprendre la dynamique d'une amitié en particulier. Melissa et un garcon à l'école s'aimaient bien, mais avaient tous deux l'art de s'exaspérer mutuellement. Ma fille savait que ce qu'elle ressentait lors de ces confrontations avait valeur de message et que son copain jouait Ie röle du messager. Du coup, elle ne voulait pas savoir comment Ie changer lui, et cherchait plutôt à déchiffrer ce message pour que la dynamique de leur relation se modifie. Je l'ai félicitée d'avoir si rapidement cerné cette vérité et lui ai suggéré de demander ensemble des conseils et des lumières pour éclairer cette situation. Nous avons centré nos consciences sur notre coeur, nous nous sommes ouvertes à l'amour, puis Melissa a exprimé à haute voix son intention. Après un moment de silence, nous avons échangé nos pensées et nos sentiments. Melissa décida que la prochaine fois qu'ils entreraient en conflit, elle Ie remercierait silencieusement de lui offrir cette chance, ouvrirait son coeur et lui enverrait son amour.
De retour à la conversation dans la voiture, elle me fit savoir qu'au cours de la soirée ce copain s'était encore faché contre elle et que, plutôt que de riposter rageusement, elle l'avait cette fois remercié silencieusement, avait ouvert son coeur et diffusé de l'amour vers lui. C'est alors qu'elle avait éprouvé une sensation dans Ie coeur et soudainement vu un rayon de lumière jaillir de sa poitrine pour atteindre Ie coeur du garçon. Pendant quelques secondes, ils furent enveloppés d'une tranquillité parfaite. Cependant, Melissa eut peur et mit fin au courant d'amour. Elle ne comprenait pas ce qui s'était passé et recherchait mon avis. Je lui ai confié que d'ouvrir son cceur pouvait provoquer un sentiment de vulnérabilité, qu'il ne fallait pas renoncer à la première occasion, car l'amour est plus puissant que la peur.
Pendant ce temps, mon fils Joshua était sur la banquette arrière et jouait avec sa petite soeur sans prêter la moindre attention à notre conversation. Enfin, je Ie croyais, car soudainement il s'est penché vers l'avant et a dit : « Missa, quand tu as ouvert ton coeur et que tu as envoyé de l'amour à ton copain, peut-être as-tu senti sa peur, et pas la tienne. Et si sa colère était de la peur ? » En proie à une profonde admiration, j'ai acquiescé ; des larmes de joie et de gratitude ont inondé mes joues. J'en ai pratiquement perdu Ie volant.
Je suis finalement parvenue a bredouiller : « Oui ! Oui ! Oui, Joshua ! Bien sur, voilà ce qui s'est passé. Melissa a transformé la peur en amour. »
Melissa et moi avons continué de réfléchir aux sages paroles de son frère, et ce dernier s'est remis à jouer avec sa petite soeur, sans savoir que mon cceur chantait et que mon âme volait. Car j'avais Ie bonheur d'être en présence de ces êtres qui m'enseignaient l'amour : mes enfants.
L’enfant Automatisé
Vous avez manifesté le désir d’entendre des histories inédites au sujet des enfant indigo, et j’ai songé que cette analogie intéressante, du cru de mon fils de huit ans, vous plairait . Les machines fascinent Lee, et il m’a souvent avoué qu'il est (non pas sera) un grond inventeur/scientifique.
II y a un jour ou deux, je lui ai demandé pourquoi il était si mécontent de son école. II m'expliqua que c'était parce qu'on Ie poussait à fonctionner manuellement alors que lui était automatisé. Je l'ai incité à développer sa pensée davantage. II poursuivit en précisant qu'être dirigé manuellement signifiait « être sous controle », et que c'était la ce que cherchaient à faire de lui les professeurs.
J'ai souligné que les machines n'étaient automatisées que si elles avaient préalablement été programmées et qu'elles avaient donc besoin de quelqu'un qui, au départ, les contrôlait. Mais, comme si c'était flagrant, Lee reprit: « Non, c'est différent. Moi, je suis déja préprogrammé. Je sais ce que j'ai à faire et je n'ai pas besoin d'être sous le contrôle des professeurs. »
Que dire de plus ?