Extrait du livre de Sylvie Simon
"Enfants Indigo (une nouvelle conscience planétaire)"
Éditions Alphée - Octobre 2006
quelques étonnants témoignages d'enfants Indigos, recueillis par Sylvie Simon.
Tous les Indigos semblent être en rapport avec le monde éthérique. Ils affirment souvent voir des anges ou d'autres créatures célestes auxquels ils s'adressent parfois comme s'ils étaient à côté d'eux.
« Je viens d'autres mondes », déclare Rébecca . Elle voit des anges et des entités, avec ou sans ailes. Elle converse également avec des elfes qui se trouveraient dans les palmiers de sa maison au Portugal.
Rodd parle souvent des anges qu'il aperçoit depuis qu'il est âgé de dix-huit mois, et les décrit avec précision.
Lorsque Carlotta était toute petite, elle faisait souvent allusion à un moine en robe safran avec lequel elle bavardait. Comme cette habitude ne passa pas en grandissant et qu'à neuf ans elle conversait encore avec cet être invisible, ses parents l'amenèrent voir un psychiatre qui ordonna des calmants. Carlotta n'en fit plus jamais mention, mais elle ne pardonna pas à ses parents leur manque de confiance en elle. Lorsqu'elle devint adulte, elle rencontra un voyant qui lui confirma qu'elle avait pour guide un lama tibétain.
À peine âgé de quatre ans, Marcos Cabobianco expliquait à son tour: « Les anges n'ont ni ailes, ni pieds, parfois ils jouent avec moi. Ils font des cercles dans l'air, des cercles de lumière. Ils ont comme un manteau blanc, brillant. Quand je suis avec eux, moi aussi je peux flotter, mais nous n'avons pas besoin d'ailes. Nous flottons parce que nous sommes liés à l'air. »
Par contre, certains enfants prétendent qu'ils utilisent des "ailes" pour s'envoler vers d'autres mondes. Quoi qu'il en soit, nombre d'entre eux affirment qu'ils sont capables de sortir de leur corps pour aller se promener dans le cosmos et visiter des planètes lointaines.
Flavio disait souvent qu'au cours de la journée il était fatigué car la nuit il voyageait sur d'autres planètes. « Mon travail pendant que je dors est d'être un "informateur". Je transmets à des êtres d'autres mondes, par télépathie, des enseignements sur la Terre. Tout leur paraît très étonnant. »
Flavio rencontra d'autres enfants qui lui confièrent qu'ils étaient venus sur terre pour faire le même travail que lui.
« Notre mission est d'aider au changement. La Terre est en train de commencer à être moins physique, plus spirituelle. Certains disent que je vais me fermer au spirituel quand je serai plus grand, mais je ne le crois pas. Je sais que je ne peux rien oublier de ce qui est mon essence. »
Par la suite, à l'âge de neuf ans, il donna plus de précisions:
« Avant de naître, je voyais tout, j'avais toutes les perspectives. Ma vision n'avait pas de limites, parce que je n'avais pas d'yeux physiques. C'était la première fois que j'étais aussi proche d'une planète aussi dense. Je m'étais préparé en passant par d'autres planètes où j'avais pu m'entraîner à cette dimension physique. C'était comme apprendre à écrire dans l'air sans utiliser de crayon. Mais ceci était une expérience très différente, très rare : j'allais avoir un corps de matière. J'apportais avec moi quelques données de base pour pouvoir être ici: oui et non, temps et espace. Ce monde est un monde d'opposition. »
Cependant Flavio se plaignait alors que la télépathie, la transmission directe par ondes mentales, ne fonctionne pas bien à cause de la densité de la Terre. « De plus, dans des lieux différents, on utilise des sons différents pour dire la même chose. C'est très compliqué. En outre, existe la gravité, qui est le poids qui nous maintient sur la Terre. Il faut faire des efforts pour se déplacer; on est comme aplati et l'on ne peut pas voler. On peut seulement voler en rêves ou avec les ondes de la pensée. »
De son côté, à cinq ans, Anna signalait: « Ton âme, elle va pas loin le jour, parce qu'elle s'arrête à ce que tu vois. La nuit, c'est mieux. Ça étire ton âme jusqu'aux étoiles. Et ça, c'est très très loin. La nuit, rien ne t'empêche de sortir. C'est comme tes oreilles. Le jour il y a tellement de bruit que tu n'entends rien. »
Ces nouveaux enfants, spirituellement plus éveillés que ceux des générations précédentes, semblent posséder une conscience très différente de la nôtre. L'arrivée de cette nouvelle génération est liée à l'évolution de la conscience humaine et ces êtres du futur sont encore en décalage, car ils se sont incarnés sur une planète dont les habitants, du moins ceux des pays dits "évolués", fonctionnent encore comme à l'époque où la science leur enseignait qu'ils étaient le centre du monde, arrivés sur la Terre par le plus grand des "hasards". Évidemment, pour cette science, la conscience n'est qu'un produit du cerveau, ce que nient en masse les Indigos.
« Les gens devraient devenir plus sages en vieillissant, mais c'est le contraire », déplorait Anna.
À cinq ans, elle remarquait: « Les gens ne peuvent aimer que le dehors et embrasser le dehors, mais Dieu, il peut aimer le dedans, il peut nous embrasser du dedans. Dieu n'est pas comme nous; nous sommes un peu comme Lui, mais pas beaucoup encore. Dieu connaît les choses et les gens du dedans, et nous, nous les connaissons du dehors. Alors les gens ne peuvent pas parler à Dieu du dehors. On ne peut lui parler que quand on est dedans, du dedans de lui. Tout le monde a un point de vue, le sien, mais Dieu n' en a pas. Dieu a vue sur une infinité de points. »
Déjà, à quatre ans, Flavio Cabobianco disait à sa mère: « Je t'aime parce que nous sommes des petites parties issues de Dieu. Tous les humains sont des petites parties issues de Dieu. Dieu est dans tous les mondes, il est séparé en parties, il est dans tous les lieux, il est aussi dans le vide. »
Anna disait à cinq ans: « Tu sais, ce livre sur les quatre dimensions, je sais où est la quatrième: elle est en dedans de moi. »
À sept ans, Flavio Cabobianco ne se posait pas, lui non plus, de questions à ce sujet; il expliquait simplement: « Nous vivons dans un plan de l'Univers, dans la base d'une espèce de tour, dans la région la plus physique. Mais il existe beaucoup d'autres niveaux et tout est relié. L'Univers est né lorsque Dieu décida de faire une expérience, l'évolution. Nous avons tous un petit univers à l'intérieur.
« Nous pouvons imaginer l'Univers comme une tour avec différents niveaux. Aucun niveau n'est supérieur ou inférieur à l'autre. Il n'y a pas de haut ni de bas, et dans chaque partie est représentée la totalité.
« Le niveau astral est le niveau intermédiaire entre le niveau physique et la Source. C'est un niveau subtil, par où passent les âmes pour retourner à la Source. En mourant, on passe définitivement à ce niveau. Nous pouvons aussi y accéder de notre vivant grâce à un certain type d'ondes mentales ou durant le sommeil. À ce niveau, il y a l'espace mais pas de temps. »
Lorsqu'on lui demandait des précisions sur la Source, il répondait: « Au niveau de la Source, il n'y a ni temps, ni espace. Il n'y a pas de polarités. C'est le point où l'énergie exerce un effet miroir et se reflète à tous les autres niveaux. Elle est tout : le supérieur et l'inférieur, le connu et l'inconnu, le grand et le petit. Il y a d'autres choses que je sais, mais je ne sais pas comment les expliquer. Toutes les âmes, pour aller à n'importe quel niveau, doivent toujours passer par la Source. »
Comme Flavio, Anna se trouvait parfois incapable d'expliquer avec des mots ce qu'elle savait ou voyait. « Je sais bien ce que je vois, mais il y a des gens qui ne voient rien. »
Rébecca (autre enfant Indigo) se sent souvent frustrée par l'incompréhension que lui témoignent les autres enfants. « J'essaie d'expliquer aux autres, mais ils ne comprennent pas. Ça ne sert à rien. »
Nombre d'Indigos se révoltent à l'idée que l'on puisse donner à Dieu, aux anges, aux créatures célestes une apparence humaine. Pour eux, l'âme ne prend pas toujours la même apparence. « Ailleurs que sur la Terre, on n'a pas besoin d'yeux ni d'oreilles pour voir et entendre », déclare Vanessa, quatre ans.
Quant à la notion de Paradis, les Indigos refusent de croire ce qu'on leur enseigne au catéchisme.
« Demander où se trouve le Paradis est une question absurde, ce qui compte, c'est l'idée qu'on se fait de ses habitants. Là où les sens sont parfaits, là est le Paradis », disait Anna.
« Le Paradis n'est pas un lieu, c'est seulement la perfection infinie », précise Nicolas, sept ans.
Les Indigos refusent également le concept d'âme créée à la naissance de chaque individu et de la Rédemption.
Pour Flavio: « L'âme a beaucoup de manifestations dans des dimensions diverses. Mais elle ne peut jamais avoir une autre manifestation dans le même monde. Moi, par exemple, j'ai une manifestation où je dois expliquer à d'autres dimensions plus subtiles, comment est cette planète si matérielle.
« En même temps, sur la Terre, je dois expliquer que le monde subtil existe. C'est pour cela que je suis un "informateur" du niveau missionnaire. Les êtres missionnaires sont ceux qui exercent une influence sur les changements de niveau comme celui que nous sommes en train de vivre maintenant sur la Terre dans cette période. Certains êtres comme moi agissent incarnés dans le plan physique, et d'autres aident à partir d'un plan moins matériel. Ce sont ces derniers que certains appellent des extraterrestres. En réalité, ils ne sont ni inférieurs ni supérieurs à nous, ils sont différents. »
Alors que sa mère lui demandait de ne pas remuer son pied pendant qu'elle l'habillait, Flavio lui répondit: « C'est mon pied mais moi, je ne suis pas mon pied, je ne suis pas mon corps. Je ne suis pas non plus ma tête. Je suis plus que mon corps. Je veux dire que ceci n'est pas la vraie réalité. »
« Les nouveaux êtres ont un centre mental plus grand. Les bébés qui naissent maintenant viennent d'une école plus avancée que Mars, comme le Soleil. Ces âmes nouvelles vont aider à ce que la Terre ne subisse pas un changement trop brusque, à eux tous, ils vont produire des bonnes ondes », disait Flavio Cabobianco lorsqu'il avait six ans.
Deux ans plus tard, il confirmait: « L'humanité est en train de changer. La connexion avec le monde spirituel est plus ouverte. Tous les enfants peuvent à présent se maintenir unis à cette source spirituelle, à leur essence. »